Souvenez-vous, j’étais terrorisée à l’idée de fêter mes 30
ans. Tellement, qu’un soir de déprime, j’ai écrit, j’ai publié et ce blog est
né. Je ne pensais pas qu’accoucher était si simple, si ludique et si
décomplexant. Je ne pensais pas que ce qui m’attendait allait dépasser le degré
d’angoisse qui pesait sur mes épaules.
Pour la première fois, j’ai eu hâte de souffler une bougie.
Celle de mon travail, de mon rendez-vous avec vous, celle de mon
épanouissement. Ce blog m’a permis de faire de belles rencontres, de réaliser
de jolis projets. Je pense notamment à Anne Guilbot, Romuald Goudeau, AurélienGermain. Je pense aussi à toutes ces personnes
qui s’arrêtent de temps à autre sur mon blog, pour partager et sourire
peut-être.
Je suis fière d’avoir 30 ans parce que grâce à cette poignée
d’années, j’ai appris à faire ce que j’aime :
écrire, rire, faire rire, m’ouvrir, dédramatiser, gueuler, aimer, échanger et
collaborer.
Je ne me suis jamais sentie aussi libre qu’aujourd’hui, tout
simplement parce que j’ai pris toutes mes angoisses à bras-le-corps pour
construire quelque chose de nouveau, de sensible. Je crois que cela s’appelle
la création. Ne rigolez pas trop vite, je suis presque sérieuse, même si j’utilise
de grands mots galvaudés qui ressemblent à des phrases que l’on retrouve dans la
rubrique psy de comptoir des magazines !
Par le biais de ce premier anniversaire, j’ai envie de vous soumettre
cette idée : quand parfois les épreuves vous percutent comme une bagnole percute
un arbre, que vous vous sentez perdu au milieu d’un océan qui vous écrase par
ses lourdes vagues, ne sous-estimez votre potentiel créatif. Utilisez-le pour
en dégager quelque chose de beau. Créez, innovez, parlez, impliquez-vous. Quel que
soit le canal que vous utilisez, laissez exprimer ce qui fait de vous une
personne unique et sensible.
Bah dis donc ! Avec tout ça, y a plus qu’à sortir les
violons, les pots de miel et les mouchoirs !
2 secondes, je n’ai pas encore fini. Il me reste encore une
couche de miel à étaler. J’ai toujours rêvé de recevoir un oscar et de pleurer
devant un pupitre. Je n'aurai jamais d'oscar ni même de pupitre, alors je me lance quand même, façon tragédie grecque.
Merci à vous lecteurs chéris de me suivre tout au long de
mes aventures fictives et rocambolesques.
Merci aux personnes qui ont cru en moi et en mon envie d’apporter un peu de légèreté dans ce monde Chucknorisé.
Merci à mes amis pour leurs encouragements sans limite et leur manque d’objectivité : « Mais si j’te jure, t’es géniale » ! … J’vous kiffe.
Merci à toi Joris. A tes côtés je me sens plus grande, plus forte, plus heureuse. Je me sens moi tout simplement.
Et merci à vous deux : papa, maman, parce que lorsque vous me regardez, je ne vois que de la fierté dans vos yeux et l’image que vous renvoyez de moi est aussi belle et grande que l’amour que j’ai pour vous.
Voilà, maintenant on peut sortir les mouchoirs et souffler
les bougies !
Pour l'oscar, je ne sais pas, mais pour le pupitre, tu peux te proposer pour faire partie du jury de Takavoir (12 avril 2014) et tu pourras parler devant toute une foule si tu es sélectionnée.
RépondreSupprimerMerci pour ce que tu écris qui me fait ben sourire.
Avec plaisir et promis, c'est même pas pour parler devant un pupitre !
RépondreSupprimer:) bon anniversaire !
RépondreSupprimerTrès fière de constater que tu cultives ces belles valeurs que tu as reçues
RépondreSupprimerFière également de te voir conduire avec pétulance, dans un style qui est le tien, notre belle langue française.
Si Internet a remplacé à mon regret le parchemin, la plume sergent major et l’encre violette. Tu as l’art de bien écrire. Je t’en félicite.
Pour tout cela merci Ludivine ! Continue à nous faire rire et sourire.
Et qui sait, il se peut qu’un jour naisse un autre bébé, ailleurs que sur un blog. Tu en as l’étoffe.
D-B