Le 6 juin, nous passions Romuald Goudeau et moi-même sur les
ondes de radio gâtine, dans le cadre de l’émission Instants Femmes. L’enregistrement
s’est également fait avec Bérengère Noiseau (photographe) et Patricia Veniel (artiste plasticienne) le 15 mai 2013 dans les conditions d’un direct.
Tu veux savoir comment ca s’est passé ? non ? Pourtant
j’insiste !
Comment te dire ? Le studio radio de Parthenay, c’est
ni plus ni moins un bocal à mini poissons rouges. Une pièce complètement vitrée,
donnant sur une rue. Des passants qui te regardent amusés par tant de niaiseries face à un micro. Des fauteuils
qui grincent : du coup du gardes ta fesse en équilibre de peur de bouger et
que cela fasse un bruit indécent au micro.
Avouons-le, sans parler de ta position de sultan bouddhiste (???), t’es pas à l’aise. Romuald quant à lui semble
être dans son élément, un vrai poisson en bocal. Vas-y que je te prends des
photos, vas-y que je te place dans la conversation des termes comme « belliqueux,
idoine et nonobstant. »
Ok, romu, j’exagère un peu. Tu auras mon respect éternel par tant d’adresse au micro.
Ok, romu, j’exagère un peu. Tu auras mon respect éternel par tant d’adresse au micro.
Toi en revanche, tu révises dans ta tête ce que tu vas bien
pouvoir raconter. Parce qu’en soi, ta vie, elle est plutôt banale. Ton blog, tu
l’as ouvert sans réfléchir et le but de tout ça, c’est de faire marrer les
gens. Donc bon ! Paie ton analyse poussée du qui suis-je ? ou vais-je ?
Que fais-je ?
Quand Anne, la présentatrice se tourne vers toi et te
balance ses questions avec une voix de velours, dans ta tête c’est le marathon
de Boston (oui, le dernier). Tu parles, tu hoquètes, tu fais de l’apnée, tu ne
t’arrêtes pas. Ca implose en toi, et pourtant personne ne semble le remarquer.
Tout se passe à à la vitesse d’un TGV boosté au nitrogène liquide (Fast and
Furious, represent). Tu ne prends même pas le temps de verser ta larmichette
quand Anne te fait la surprise de passer Ô Canada !
Bref, tu sors du studio avec Romuald. Vous ne savez plus de
quoi vous avez causé. Limite, tu soupçonnes Anne d’avoir foutu du GHB dans ta
bière, car c’est le black out. Tu devras attendre le 6 juin pour t’entendre.
Le 6 juin, tu allumes ta radio, tu ne te reconnais pas « purée,
je n’ai pas l’air aimable ! limite on dirait que je me la pète non ? C’est
le stress, ça » ! C’est dingue comme le stress à le dos large : « j’ai
pris 12 kilos, c’est le stress », « j’ai loupé mon reveil, c’est le
stress » « j’ai grillé une priorité à droite, c’est le stress »
Le 6 juin, tu découvres une autre surprise sur le site de l’émission.
Le shooting photo dont je parle ici, a été filmé puis monté sur la musique du
groupe niortais, Colors In The Street. Pour une fois, je ne surjoue pas (ou
presque). Tellement obnubilée par l’objectif de l’appareil photo, j’en ai oublié
la caméra dis donc ! Attention, il est à noter dans cette vidéo un certain malaise, parfois même un agacement face à l'objectif. On comprendra mieux mon billet du 3 mai.
Je tiens également à préciser qu'aucun enfant n'a été maltraité pendant ce tournage.
Je tiens également à préciser qu'aucun enfant n'a été maltraité pendant ce tournage.
Ah, tu veux peut-être écouter l’émission ? Bah c’est ici à droite au mois de juin.
t'es supar fine !
RépondreSupprimeryes ! manque plus l'affinage corporelle et je serais supar supar fine !
RépondreSupprimerT'a pas payé de droits sur la musique ? Le trésorier des Colours in the Street et batteur des Friday Night :)
RépondreSupprimer;) je n'ai pas payé les droits tout simplement car ce n'est pas moi qui ai fait ce montage ! ;)
RépondreSupprimeraaaaaaaaaah mais les fridays night !!! je n'avais pas fait le lien. Quel honneur de t'avoir sur mon blog ;)
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